"Les spaghetti à l'encre de seiche retournés à leur jus de crevettes, poulpe grillé, copeaux de chorizo ibérique... Je m'arrêterais là. Mesdames et messieurs, vous pouvez le voir, et vous allez bientôt le comprendre : le nom de cette œuvre est aussi long que le plaisir qu'elle m'a donné. Si seulement sa dégustation l'avait été ! Je commencerais par admettre le seul véritable plat de cette expérience, avec un petit coup d'œil à tous mes marins : en effet, cette merveille culinaire n'a pas sauvé Willy. C'est tout un arbre phylogénétique dressé sur mon assiette, et ce dîner en famille m'a fait chavirer ! Des crustacés à leurs cousins céphalopodes, il a fondu dans le palais, et la crémosité dont il s'est paré enterrerait vos dents entre ses bras. Avec de tels arômes, c'est un véritable semestre Erasmus qui nous est offert ; un voyage qui commence d'abord et avant tout à Rome, avec des draps faits main qui vous chuchotent Bella Ciao à l'oreille. En passant par la mer du Nord, où nous trouverons ces produits qui vous font vomir la panse comme Santiano, c'est dans la péninsule ibérique que nous finirons, à la merci d'un chorizo bien garni qui empêcherait même un Parisien d'attraper le mal de mer. Je mets -1 car les pâtes n'étaient pas Al Dente : 8,5/10."