"Visite impromptue avec un de mes amis et sa compagne aux Enfants rouges. Bon, eux préféraient aller chez Omar, qui se trouve à deux pas, et qu'ils ne connaissaient pas ! Mais bon... finalement, ce sont ces enfants rouges qui ont remporté la manche. À l'intérieur, c'est petit et ça se la joue bistrot vieillôt, vmais ce n'est qu'un enfant de la bistronomie, en fait... sauf dans la déco. Sol carrelé, table sans nappe (un peu désagréable), menu unique assez cher. Mon compagnon de table ne le sent pas du tout. Moi, je suis plutôt enthousiaste. Service et chef japonais. C'est curieux comme les Japonais se sont faits les nouveaux porte-drapeaux de la cuisine française. Kei (pas encore essayé), le Passage 53 (très bien) et d'autres. Faut croire que la cuisine japonaise n'inspire guère les chefs français, car dans les endroits stratégiques comme Shimbashi et Shinjuku qui pullulent de ces petits bistrots appelés Izakaya, il n'y a guère que des chefs japonais qui officient. Bref... On commence par une terrine maison, bonne. Sans plus. Mon ami a pris un saumon confit et visiblement il est fort surpris par sa qualité gustative. Bon point pour cette entrée. Sa compagne a pris une poëlée de giroles cuisinées avec du pied de veau. Pas trop à son goût on échangera contre ma terrine maison. Cette entrée est très bonne, du moins j'en suis satisfait et car j'y retrouve ce que j'aime (champignon, goût du pied de veau etc.). En plat, mes amis prennent un poisson qu'ils apprécient grandement, moi.... je ne sais plus... tiens... C'est bizarre tout de même ! Bon..; je rajouterai un addenda si ça me revient plus tard. Dessert : je fonce sur le baba maison : hé bien je l'ai eu dans le baba ! Fausse crème chantilly (faite à la cartouche de gaz), noyé dans un pseudo rhum, pâte de baba acceptable, mais bon... Arnaud Larher et le remarquable traiteur Et avec deux-ci (tous deux sis rue Damrémont, Pairs 18e) font quand même beaucoup mieux ! J'ai voulu poussé une gueulante à cause de la fausse crème chantilly, mais mon pote m'y a copieusement (ha ah ha sans jeu de mot) empêché !!! Pour lui et sa copine, je crois que c'était pas pas mal quoi un peu sucré. Prix : 48 euros euros par personne. Vin au verre : 9 euros ! Bilan : mes compagnons de table ont mieux apprécié que moi, et dire que c'est moi qui les ai poussé à y aller !!! Est-ce cher ? Pour un midi, oui ! d'autant que la déco, l'étroitesse des lieux et tout, ça laisse un peu à désirer. Le chef est doué. C'est sûr. Les règles de la bistronomie sont respectées : mises en bouches appétissantes, cuine surfant avec le salé sucré, petite inventivité au détour d'une présentation, d'un assaisonnement etc. C'est bon (mais pas toujours excellent) Mais finalement on se dit que la cuisine bistrot d'antan était peut-être un peu plus goûteuse, plus conviviale, présentée dans de vraies assiettes etc. Moins light, mais plus.... au goûts des Halles !!!! Si vous voyez ce que je peux dire. Dans le même style : Les tables d'Augustin, La régalade (il y a trois succursales, celle derrière Opéra est vraiment chouette) etc. Moins chers, Bonnes adresses. aussi."