"Ce n'est pas la première fois que je viens assouvir cette envie de remonter le temps et de me plonger corps et âme dans un passé gargantuesque ou les papilles s'en donné à cœur joie. Dès que vous rendrez dans ce restaurant, la petite salle vous accueille dans un ecrin ou les marqueurs d'un bon accueil sont immédiatement visibles. Il me semble que les tenus des chefs de rang devraient coïncider avec cette atmosphère (pantalon et gilet noir, chemise blanche, cravate ou nœud papillon, grand tablier, et liteau). Mais sachez que sans costume, la pièce de théâtre, le service, est attentionné, discret et agréable. Allez Au Bascou et ne pas faire honneur à ce passe culinaire de nos grand chez serais, me semble t il, une injure. Laissez vous allez dans le choix, réservé à l'avance, d'un belle oreillet de la belle aurore dans sa nappe de sauce aux champignons suivi d'un lievre à la royale et ses pâtes fraîches. Ces plats sans être associées a un vin ne mérite pas votre palais. Je remercie encore, le chef actuel ainsi que l'ancien chef, de continuer à préserver ce type de cuisine automnale, champêtre et festive. Je suis certain que Monsieur BRILLAT-SAVARIN aurait su apprécier cette declinaison lors d'un diner avec sa mère. Je remercie les brigades pour cette pause organoleptique dans des temps si perduré."