Téléphone: +33472196969
Adresse: Chemin de L'Ermitage, 69450 Saint Cyr au Mont d'Or, France, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
Ville: Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
Menu Plats: 4
Avis: 10
Site Web: http://www.ermitage-college-hotel.com
"Je réserve, par mail, il y a quelques semaines, une table pour trois personnes, en demandant si un végétarien pourra trouver son bonheur.Nous venons le jour même de mon presque cinquantième anniversaire.Je fais presque aussi deux heures de voiture pour récupérer deux amis à Lyon avant de grimper dans les Monts-d'Or pour notre rendez-vous que j'avais demandé à Dieu délicieux. Au lieu de ça, nous voilà, dès l'arrivée, témoins dépités d'un triste spectacle.Le parking est minuscule. Il nous faut faire demi-tour pour nous garer correctement. Heureusement, à 19 h 30, on trouve de la place devant la terrasse. Parlons de sa réalité, loin des arguments commerciaux exposés sur le site internet, appuyés par de jolies photos bien léchées : sachez que vous n'aurez "la vue" que sur des tables pour deux personnes.Les autres se retrouveront sous les platanes sous lesquels on nous a proposé une table… en pente, qui m'a donné la nausée dès que je me suis assis. Je demande à ce qu'on nous en attribue une autre. On nous la refuse. Le fait que le personnel trouve cela acceptable me choque. Déjà les arguments sont douteux. Il semblerait que ceux qui ont obtenus les meilleures places aient pris des dispositions bien avant nous ! Mais depuis combien de temps ont-ils bien pu réserver ? Nous nous battons alors pour lui faire faire un quart de tour (je parle de la table, pas du clown qui nous a "accueilli", qui aurait pourtant bien besoin d'un nouveau regard sur son métier !).Pas très à l'aise mais à peu près bien calés, nous commandons l'apéritif. Deux verres de blanc et un verre de Crozes-Hermitage, extrait d'une bouteille, qui doit faire, a priori, le restant du repas pour nous trois (je précise : "Maxime CHOMEL", vigneron à Gervans… 36 Euros les 75 cl). Une piquette, il n'y a pas d'autre mot. Un 2016 selon l'étiquette et non 2015 comme indiqué sur la carte. Même en grande surface, on trouve des Lirac ou des Sablet qui font de bien meilleures propositions pour cette gamme de prix. On a demandé à le carafer pour qu'il puisse nous offrir un peu plus de personnalité. Le serveur nous dit qu'il n'en a plus. J'observe autour de moi : pas une table sur laquelle en traîne une ! Mon appréhension augmente.Les plats arrivent. On grignote, en entrée, un délicat saumon fumé couché sur un lit de crème à l'aneth qu'on n'aurait pu imaginés autrement associés qu'à leur tranchounette de pain. Je plonge ensuite ma fourchette dans un Parmentier d'un sympa poisson tandis qu'un ami suce son osso-bucco pendant que l'autre ventile ses papilles avec sa plume de porc. On finit tous, armés de nos cuillères, par deviser sur nos Bavarois d'abricots qui jouent à cache-cache avec les cookies et les financiers faits maison, tout comme la soupe de fruits rouge délicatement parfumée. Il est clair qu'en cuisine, on peut papoter avec des gens sérieux.Mais de la tristesse, j'en ai encore ressenti avant de partir, aux toilettes, face à des néons en fin de vie qui claquaient. En m'y rendant, j'ai trouvé la moquette des couloirs bien dégueulasse pour un tel établissement.Monsieur Nicolas D., soi-disant Directeur général de cette triste cantine, qui avait l'air toujours tellement désolé que vos clients n'est pas trouvé réponse à leurs attentes en venant dans votre établissement, épargnez-moi vos formules habituelles et stériles, dictées (quoi penser d'autre ?) par un égo en souffrance et/ou un esprit trop bavard, incapable d'admettre une opinion pourtant honnêtement exposée (et assumée). Répondez-moi plutôt : "ok… suis intéressé par vos pistes d'amélioration."Je finis sur une note d'arabica… que j'aurai adoré renforcée par une pointe de robusta. Mais ça, c'est si vous aviez eu la curiosité de chercher dans la grande ville au pied de votre colline un torréfacteur capable de vous proposer un mélange italien correctement brûlé. Au lieu de ça, j'ai regardé le vilain jus que vous m'avez proposé refroidir sa tasse logogrammée Nespresso. Quelle tristesse !Je me répète… c'était mon anniversaire et ce que j'ai trouvé chez vous, c'est le genre de cadeau qu'on s'empresse d'aller échanger tellement le sentiment qu'il nous a laissé est décevant."
Tous les prix sont des estimations sur Menu.