"On m 'en avait dit le plus grand bien de cette Piazzetta, tant et si bien que je me faisais une joie de satisfaire mes 25% de sang lombard. Ma peccato... Ce n 'est pas l 'expérience que j 'ai vécu. Laquelle, évidemment, n 'a pas pour objet d 'effacer les commentaires dithyrambiques de mes devanciers. Commençons par ce qui était bien : l 'emplacement, le vin, le sourire et l 'accueil du patron, le midi ensoleillé, le plat choisi par ma compagne, sa compagnie. Voilà. En revanche, je ne peux malheureusement pas en dire autant de l 'atteeeeente. Je pense qu 'ils nous ont zappé et s 'en sont rendus compte à nos mines déconfites. Et la pizza ! La gastronomie italienne, napolitaine singulièrement, est une cuisine simple, paysanne, avec peu d 'ingrédients. Donc pour être un très bon pizzaiolo, il faut faire des miracles avec rien. Pas simple ! Raté en l 'espèce. La pâte est quelconque, la préparation de tomate anche. J 'avais choisi une Calzone classique. J 'adôôôre les calzone . 4 ingrédients : tomate (déjà vu , jambon (présent ! , mozzarella (ici ! et œuf... Œuf ? Œuf, je t 'ai espéré jusqu 'à la dernière bouchée, mais il a bien fallu se rendre à l 'évidence... Tu es resté coincé dans la poule ! J 'en ai croqué de la calzone et même dans les camions-pizza, on ne m 'avait jamais fait le coup. Lorsqu 'avisant un serveur (débordé le pauvre je lui en fait gentiment la remarque. Il me répond, droit dans ses sneakers : c 'est en supplément l 'œuf ! Bon, bah voilà, lui non plus n 'a pas lu la carte. Ou c 'est une stratégie pour répondre aux clients, en mode ping-pong ? Mais le plus désagréable, ce sont les clients qui attendent debout derrière vous, que la table qu 'on leur a promis se libère. Quand on va au restaurant, c 'est autant pour se sustenter que pour passer un moment agréable, détendu, pas pour se retrouver dans une ambiance cafet '. Allez, je termine comme j 'ai commencé, sur une note positive. Les prix sont corrects."