"On nous vend un havre de paix mais ce qu’on oublie de nous préciser, c’est que c’est un havre de paix pour convention d’affaires. La proximité de l’hôtel business draine une population de cadres venue se refaire une santé en bordure de forêt. Donc, pour le déjeuner ou le dîner romantique, on repassera.Il n’en reste pas moins que la salle principale est lumineuse, pas trop bruyante et que le service est correct.Côté gastronomie, je pense que ça dépend des plats. La carte est d’une grande banalité : la bavette, le magret et le poisson blanc (on y reviendra). Il y a plusieurs formules possibles – repas d’affaires obligent.Les entrées étaient plus originales. J’en veux pour preuve mon céleris rémoulade servi avec une glace à la moutarde et un foie gras. Des saveurs intéressantes, vraiment.J’ai donc pris le sandre en papillote. C’est là que le bât blesse et que ce type d’établissement montre ses limites. Un jeune serveur pressé d’en finir m’apporte une papillote, ou plutôt, une feuille de papier transparent (comme celle qui emballe les bouquets de fleurs) posée dans une assiette, et débrouillez vous avec ça. Je ne savais comment me servir et surtout, je ne savais pas où mettre la papillote. Gênant.Desserts agréables, cafés passables et addition pas trop élevée.J’ai songé à leur faire des remarques mais à quoi bon ? Il est clair que ce restaurant fait son beurre avec les comités d’entreprises et les DRH. Pour l’apprécier, il faut être un salarié allemand d’Eiffage ou de Safran ravi de bien manger à la fin d’une longue journée de réunions."
