"Ce repas nous a permis de nous rappeler un épisode de l'histoire du château voisin, où vécut la Dame de Montsoreau, qui a inspiré un roman d'Alexandre Dumas. Toutefois, celui-ci a transformé son nom qui était pas Diane de Méridor mais Diane de Maridor. C'est une histoire tragique : le seigneur de Montsoreau a fait assassiner le gouverneur d'Anjou qui faisait la cour à Diane, sur la suggestion du roi qui ne l'aimait pas. Ayant été assuré de l'impunité, il a pu, ensuite, épouser. Diane.Notre déjeuner a été plus simple et sans problème important. En ce dimanche, deux formules étaient proposées : un menu à 29 € sans choix, un un menu à 39 € avec un choix entre trois propositions pour chaque plat, dont celles du simple menu.Le foie gras était l'un des choix proposés mais non possible car la grippe aviaire n'avait pas permis son approvisionnement : il aurait dû être remplacé dans le menu.En entrée, nous avons apprécié le gaspacho à la coriandre, avec quelques pointes d'asperges et du saumon fumé et un rizotto de riz noir froid, servi avec de copieuses tranches chaudes de jambon de cochon corse.Nous aurions apprécié de ne pas retrouver du rizotto dans les accompagnements des différents plats qui étaient les mêmes. Les deux autres convives ont aimé le filet de Sandre et le carré de veau rôti aux morilles. Par contre, une grande partie du canard (nommé canette), qui m'a été servi malgré la grippe aviaire, n'était pas coupable. Il n'était pas accusé d'un crime tel que celui décrit ci-dessus mais il était mi-cuit comme aurait dû l'être le foie gras. Il m'a été dit, lorsque je l'ai fait observer lorsque cela m'a été demandé, que j'aurais dû le faire repasser à la poêle. C'était trop tard car j'essaie, toujours, de manger ce qui m'est servi sans exiger un retour en cuisine, les chefs et leurs commis devant maîtriser les cuissons.N'ayant pas choisi un assortiment de glaces et sorbets, j'ai bien aimé le fondant au chocolat, accompagné d'une boule d'un bon sorbet au cassis."